Les espoirs juvéniles des quatre coins du monde se rencontrent au FESTIF

Ghada Choucri Mercredi 09 Décembre 2020-13:35:43 Jeunesse
Les espoirs juvéniles des quatre coins du monde se rencontrent au FESTIF
Les espoirs juvéniles des quatre coins du monde se rencontrent au FESTIF

Comme chaque année le Festif, festival égyptien scolaire de théâtre international francophone, invite les jeunes égyptiens et du monde entier à se rencontrer au pays des pharaons et à partager ensemble leurs rêves, espoirs et visions sur les planches du théâtre. Cette année, vu la situation sanitaire mondiale, les jeunes se sont rencontrés une fois de plus, mais sur un terrain universel : Internet. Les troupes participantes se sont produites sur la page Facebook du FESTIF. Différentes pièces, diverses visions et des rêves ont offert aux spectateurs une sorte de melting box d’émotions hors pareil. Une alarme se déclenche, les acteurs sur scène présentent des tableaux humains immobiles de différentes situations et émotions qui nous marquent tous. Il s’agit de la pièce des Frères Bab El Louk Scène sur Scène. Des voyageurs dans un aéroport attendent leur avion quand ils apprennent que le vol a été suspendu en raison de la présence d’une bombe. Nous découvrons les raisons qui ont poussé chacun d’eux à voyager. La conquête de la célébrité, la poursuite des rêves, la fuite de l’autorité des parents ou des affres des guerres. Tous des problèmes auxquels sont opposés la jeune génération. Au bout du compte, on découvre qu’il n’existe pas une bombe mais justement un problème de sécurité. Ils peuvent vivre oui, mais au moins ils comprennent leurs motivations, sentiments et certains même, ont pensé à changer d’avis. Ce conflit éternel parents-jeunes, on peut le retrouver à Vaines trompeuses du Lycée européen d’Alexandrie. La pièce raconte l’histoire de deux filles vaniteuses. Leurs parents essayent de les marier, mais leurs visions de l’amour et du mariage et celles de leurs parents ne sont pas forcément identiques. A travers le spectacle qui regroupe incarnations et danses, on découvre les deux visions. Toutefois il ne s’agit pas uniquement de problèmes auxquels sont opposés les jeunes, mais aussi leurs visions du monde qui les entoure. Dans leur première participation au FESTIF, l’école Menese a voulu dire « Ça suffit ». La scène se passe dans un orphelinat pour filles. La pièce raconte les souffrances qu’endurent les orphelines. Une nouvelle professeure de musique arrive à l’orphelinat, invite les filles à ouvrir les yeux et à se rendre compte la beauté de la vie. Elles organisent un tournoi « La talentueuse » lors duquel les filles présentent leurs sentiments et leurs vœux à travers la poésie, le chant ou la danse. A la fin du concours, la nouvelle professeure leur avoue qu’elles peuvent trouver le bonheur, ensemble. « Ensemble nous pouvons résoudre tous les problèmes », ainsi se termine la pièce. La poésie était présente sur les planches du FESTIF, et il ne s’agit pas de la manière de performer seulement. Les bouts de choux de la Russie ont présenté la poésie de Guillaume Apollinaire sur scène. On pouvait voir l’art de l’éloquence, côte à côte avec la danse et la performance, pour présenter un poème qu’on connaît par cœur, mais c’était comme si on le voyait incarné devant nos yeux. Silence on tourne ! La pièce de l’IFE d’Alexandrie parle du septième art. L’idée est de réaliser un film sur l’histoire du cinéma, c’est l’histoire de la pièce lors de laquelle on peut voir les différentes visions du cinéma d’aujourd’hui selon la jeune génération. Beaucoup plus de pièces existent encore et ce qui est chouette pour cette édition, c’est que toutes les pièces sont sur la page facebook du FESTIF pour les regarder et savourer le goût du père des arts avec une retouche juvénile internationale. Le FESTIF est terminé, mais l’aventure ne s’arrête jamais. Lors de son mot de clôture Mme. Mona Magdalany, co-fondatrice du FESTIF a adressé un message au public : « Restons branchés il y a encore des activités sur la page ». « Rendez-vous à la prochaine édition en présentiel », s’est ainsi adressée, tout en espoir, Mme Jeannette Ishaq, co-fondatrice du FESTIF. Les deux femmes qui ont donné naissance au festival ont également publié un petit message aux organisateurs du festival sur la page Facebook : « Les co-présidentes du FESTIF Jeannette ISHAK et Mona MAGDALANY, aimeraient dire aux membres du ComiOrg (Comité organisateur) : Sans l’esprit d’équipe qui nous rassemble nous n’aurions jamais pu nous affermir dans la continuité. Innombrables tartines sur notre groupe Whatsapp. Innombrables appels téléphoniques, Innombrables essais pour ceci ou cela, Disponibilité, Transparence, M o t i v a t i o n , P a s s i o n , Responsabilité, Affinité et bien d’autres choses nous rassemblent Merci pour ce que vous êtes.

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